L’un des associés disait" « moi, je travaille tous lessoirs tard », comme si onLes associés gérants ont fait appel à un cabinet dedevait faire pareil. Maiscoaching pour nous, les jeunes associés, pour nousnous n’étions pas pareils.former à la prospection, à la posture, etc. C’étaitMais y a-t-il eu tout de même une volontéd’évoluer ou d’être accompagné dans lemanagement ?bien. Mais les associés gérants ne se sont pasdemandé si eux avaient besoin d’être coachés et ilsne l’ont pas été. C’est dommage : la démarche étaitbonne, mais incomplète."Et aujourd’hui, seriez-vous plus mé昀椀ante face àce genre de situation ?Aujourd’hui, vous êtes en solo. Est-ce que cetteexpérience a motivé ce choix ?Oui, complètement. Et je suis désormais dansdes locaux uniquement entourée de femmes.Ce n’était pas volontaire au départ, mais je me suisrendu compte que ça me convenait parfaitement.Plus de ré昀氀exions déplacées. Et tout est plus sain.Cette mauvaise expérience vous a-t-ellerefroidie à l’idée de manager un jour ?Non. J’aime ça, et je pense que je le feraisdifféremment. Je solliciterais des retours, peutêtre un audit externe, pour mieux me situer.Mais je partirais toujours de la communication,de l’échange.Oui. Je prendrais des informations, desrecommandations, pour ne pas me retrouverdans la même situation. Car on en ressort abîmé.Certaines collègues sont parties du cabinet avecune perte de con昀椀ance durable.L’un des associés gérants m’a dit que jen’arriverais jamais dans ma vie à tout combiner :ma position d’associé, mon souhait de ne pasrentrer trop tard pour m’occuper de mes enfants,pour passer du temps avec mon époux… Et cettephrase est restée longtemps en moi. Il m’a fallu unan pour la sortir de ma tête.C’est fou comme certaines remarques peuvents’ancrer profondément. Ce sont des microagressions constantes.Vous seriez donc dans une posture plushorizontale ?Oui. Il faut redescendre d’un cran, se mettre aumême niveau humainement, écouter ce que l’autrepeut apporter. De mon côté c’était très vertical,descendant.Mais lors des recrutements vous n’aviez pas eude signes qui auraient pu vous alerter ?Avant mon arrivée, il y avait eu une vague dedéparts, trois ou quatre d’un coup. On m’avait ditque ces personnes « n’étaient pas faites pour lemétier ». Mais avec le recul, c’était un vrai signal.25Exactement. Ce n’est pas un acte violent unique,mais une somme de petites attaques régulières.
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