Cata 34 fini - Flipbook - Page 56
105 • ANACRÉON - Odes d’Anacréon traduites en vers sur le texte de Brunck par J. B. de Saint Victor. Paris,
Chez H. Nicolle, imprimerie de Didot, 1813 ; in-12, LII + 204 pp., maroquin rouge à long grain
de l’époque, dos lisse à faux nerfs ornés avec alternance de feuilles et d’étoiles, roulettes et 昀椀lets
d’encadrement sur les plats, 昀椀let sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées.
230 €
Brunet I, 255. Vicaire I, 52 (pour l’édition de 1810). Seconde édition de la traduction de Jacques Bins de SaintVictor, revue et corrigée, illustrée de 4 planches hors texte gravées par Girardet d’après Girodet et Bouillon. Texte grec
imprimé en regard de la traduction française. Les notes de Richard François Philippe Brunck de Freundeck, en latin,
et les notes du traducteur occupent les 42 dernières pages. Quelques rousseurs mais bel exemplaire, élégamment relié.
106 • LEGOUVÉ (Gabriel) - Le mérite des femmes et autres poésies. Paris, Renouard, 1813 ; in-12,
234 + (1) pp., maroquin rouge, dos très orné à nerfs, roulettes et 昀椀lets d’encadrement sur les plats,
roulette sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées, mention «relié par Simier» en pied
(reliure de l’époque).
540 €
Brunet III, 945. Cohen & De Ricci 616-617. Vicaire V, 175. Nouvelle édition de l’un des best-sellers de
l’Empire. Fils d’un avocat fortuné, Gabriel Legouvé (1764-1812) voua sa vie aux lettres. Il obtint très tôt de réels
succès, tant à la scène, avec des pièces comme La Mort d’Abel (1792), adaptée de l’œuvre de Salomon Gessner
(1730-1788), qu’avec ses recueils de poésies élégiaques, Les Souvenirs (1799) ou La Mélancolie (1800). Entré
à l’Institut en 1798, il est nommé à l’Académie française lors de sa réouverture en 1803. Son poème didactique Le
Mérite des femmes (1801) connut une grande vogue et lui valut une célébrité extraordinaire. On en connaît plus de
quarante éditions. Cette édition est illustrée de 3 昀椀gures d’après Moreau le Jeune et Guérin, interprétées sur cuivre
par Simonet et de Ghendt. Les planches comportent quelques rousseurs. Éclatante et délicate reliure de René Simier
; le travail de dorure, au dos, est particulièrement remarquable.
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