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64 • SAINT-FOIX (Germain-François-Poullain de) - Œuvres complètes de M. de Saint-Foix,
Historiographe des Ordres du Roi. Paris, Chez la Veuve Duchesne, 1777 ; 6 volumes in-8, XVI pp.
+ 1 f.n.ch. + 504 + 523 + (2) + 455 + 432 + 444 + 478 pp. + 1 f.n.ch., plein veau marbré de
l’époque, dos lisses ornés à faux nerfs, pièces de titre et de tomaison bleues, gardes de papier
dominoté. Les 6 volumes.
480 €
Cohen & De Ricci, 924. Cioranescu 58274. Brunet V, 39. Première édition collective, agrémentée de nombreux
inédits, que l’auteur avait lui-même dirigée juste avant sa mort, en 1776. Elle contient le Théâtre et les Lettres
turques (tomes I et II), les Essais historiques sur Paris (tomes III à V), l’Histoire de l’ordre du Saint-Esprit (tome
VI). Elle est ornée de son portrait gravé d’après Claude Pougin de Saint-Aubin et de deux 昀椀gures hors texte par
Marillier. Rare exemplaire à la date de 1777 : Cohen et Cioranescu donnent la date de 1778. Ex-libris manuscrit
du Prince Dietrichstein sur les gardes. Bel exemplaire, agréablement relié.
65 • THIERS (Jean-Baptiste) - Histoire des perruques, où l’on fait voir leur origine, leur usage, leur forme,
l’abus et l’irrégularité de celles des Ecclésiastiques. Avignon, Chez Louis Chambeau, 1777 ; in-12, XXII
pp. + 1 fn.ch. + 441 pp., plein veau porphyre de l’époque, dos orné à nerfs, triple 昀椀let d’encadrement sur les plats, tranches marbrées (un coin émoussé, in昀椀mes manques de cuir aux encoches
de coi昀昀e).
250 €
Brunet V, 820 (1690). Seconde édition (la première fut imprimée à compte d’auteur en 1690) de cet ouvrage
curieux de l’abbé Thiers (1636-1703), théologien, curé de Champrond, près de Chartres, puis de Vibraye, près du
Mans. Avec une grande érudition, l’auteur s’élève ici contre les ecclésiastiques qui font usage des perruques, mais
retrace aussi l’histoire des perruques, des coi昀昀es, du port de la barbe et de la teinte des cheveux depuis l’Antiquité
(Colas, Biblio. du costume, 2869). «Il y a aujourd’hui tant d’ecclésiastiques qui portent la perruque, qu’on a tout
sujet de croire qu’ils sont persuadés, au moins pour la plupart, que cet ornement étranger ne leur est point interdit
(…). C’est pour les retirer de leur erreur que j’ai entrepris cet ouvrage (…).». Cachet au timbre humide sur la page
de titre, bon exemplaire.
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