Numero 3 Lexmag - Magazine - Page 22
Portrait double coup de cœur
amphis gigantesques, et rendait l’expérience plus
humaine et très agréable. Aujourd’hui encore,
je suis en contact avec plusieurs personnes de
ce petit groupe. Ce mode d’étude en petit comité
et le double diplôme me permettaient
e昀昀ectivement de concrétiser davantage
cette double culture que j’ai.
[S.J] Vous avez donc aussi étudié en Italie ?
[B.D] Non, je n’ai pas suivi de cursus académique
en Italie, mais mon premier stage s’est déroulé
dans un cabinet d’avocats italien à Rome.
C’était une expérience marquante parce que
tout se passait en italien et dans un cadre
juridique totalement nouveau pour moi. J’ai aussi
longtemps collaboré avec un cabinet francoitalien, le cabinet d’Enrico Castaldi* et Alexis
Mourre, ce qui m’a permis de maintenir ce lien
avec l’Italie. Cette double culture a véritablement
in昀氀uencé mon parcours dans le droit.
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Actualité
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[S.J] Avez-vous une anecdote amusante
ou insolite à partager concernant vos études
de droit ?
[B.D] Anecdote drôle je ne sais pas, mais je me
dis que parfois les carrières ne tiennent pas à
grand-chose. Lorsque j’ai passé l’examen pour
intégrer l’École des avocats, il y avait une erreur
dans l’énoncé de l’examen, une erreur de date,
qui faisait qu’il fallait jongler entre deux régimes
successifs pour répondre correctement. J’ai
passé près des deux tiers du temps à résoudre
ces délicates questions d’identification du droit
applicable, au lieu de me concentrer sur le reste
de l’épreuve. Finalement, j’ai réussi l’examen,
mais ce genre de situation montre à quel point
des mois de travail peuvent être rendus inutiles
" Chaque métier dans le droit est
passionnant à sa manière [...]
Le point commun, c’est l’engagement qu’ils demandent.
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"