Numero 3 Lexmag - Magazine - Page 21
RÉDAC
Portrait double coup de cœur
Portrait double
coup de cœur
Un parcours
entre passion
et engagement
Propos recueillis par
Sandrine Jacquemin
Avocat associé chez CMS Francis Lefebvre
et Professeur à l’École de droit de la Sorbonne,
Université de Paris 1, Bruno Dondero allie
héritage familial et innovation. Dans cette
interview, il partage son parcours dans le droit,
in昀氀uencé par ses racines franco-italiennes et
ses expériences marquantes. Avec une approche
moderne de l'enseignement et une ré昀氀exion sur
les défis posés par l’intelligence artificielle, Bruno
Dondero nous o昀昀re un regard sincère et éclairé
sur sa carrière. Il revient sur ses débuts, ses défis
et ses ré昀氀exions sur l'avenir du droit à l'ère
du numérique. Avec des anecdotes authentiques
et un engagement sincère, il nous invite à
découvrir un métier qui évolue constamment,
tout en restant profondément humain.
[Sandrine Jacquemin] Vous avez une double
culture parentale très intéressante.
Votre père, Mario Dondero a été un photographe
et photojournaliste italien. Parmi ses photos
les plus célèbres, celle du groupe d’écrivains
du Nouveau roman prise à Paris en octobre 1959
devant le siège des Éditions de Minuit.
Votre mère Annie Duchesne était ingénieure de
recherche notamment au centre de recherches
historiques de l’École des hautes études
en sciences sociales.
Bruno
Dondero
Si on s’en tient au patrimoine familial, vous n’êtes pas
vraiment tombé dans le droit quand vous étiez petit,
qu’est-ce qui vous a amené vers ces études ?
[Bruno Dondero] En fait, comme beaucoup
d’étudiants au lycée, je n’avais pas une idée
très précise de ce que je voulais faire. Ce que je
ressentais à l’époque, c’est que mes études étaient
parfois abstraites, et le droit me paraissait plus
concret. Même sans jamais en avoir fait, on perçoit
rapidement les enjeux du droit, et ça m’a attiré.
Ce qui a véritablement orienté mon choix, c’est
l’opportunité de suivre un double diplôme en droit
français et italien. Cela m’a permis de faire un lien
entre mes études et ma double culture, ce qui avait
une signification particulière pour moi. De plus,
c’était un programme où nous travaillions en petits
groupes ce qui nous changeait du grand bain des
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