Fragonard - Marguerite Gérard. Une révélation, des propositions. Exposition mars 2025 - Catalogue - Page 80
Réflexions sur le parcours singulier de Marguerite Gérard
À ces deux tableaux assurément nés
du même pinceau, nous pouvons
ajouter un troisième )gurant un
adolescent assis sur un socle de pierre
et accoudé à un muret (ill. B). Cette
esquisse, de sujet voisin, partage
d’indéniables a,nités stylistiques
avec les œuvres présentées ci-dessus
(ill. A, 7 et 9). Elle est exécutée sur
une planche dont le dos est recouvert
d’une toile grossière (ill. B bis).
Marguerite Gérard utilisait en
effet des supports enduits et prêts
à peindre, préparés au revers, la
pose d’une )lasse permettant de
stabiliser les panneaux et de se
prémunir des mouvements du bois
dus à des variations d’humidité et
de température19. Quelques résidus
de tissu sont également visibles au
dos de notre Marchand d’estampes
(ill. A bis), par ailleurs peint sur
un panneau aux bords biseautés
comparable à la planche employée
pour le Portrait du docteur François
Thiery conservé à Los Angeles20.
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ill. B bis : verso de l9ill. B
(Jeune Garçon assis sur un socle de
pierre).
La pose du jeune garçon assis sur
un socle de pierre (ill. B) fait écho
à l’attitude naturelle, voire presque
désinvolte de certains modèles
des petits portraits mondains de
Marguerite Gérard : en effet, ces
19. Marguerite Gérard. Artiste en 1789…, op. cit., p. 30.
Illustration du dos d’un Portrait d’homme, p. 30, ill. 11
(cat. 16).
20. Ibid., p. 82. Illustration du dos du Portrait du docteur
François Thiery (cat. 10).
ill. A bis : verso de l9ill. A
(Le Marchand d9estampes).
