Fragonard - Marguerite Gérard. Une révélation, des propositions. Exposition mars 2025 - Catalogue - Page 79
dans l’atelier de Fragonard
ill. 9 : Marguerite Gérard,
Portrait présumé de Jean-Jacques Lagrenée,
vers 1787,
huile sur zinc, 18,4 x 13,5 cm,
Paris, musée Cognacq-Jay.
jeune homme à la cruche
sont caractéristiques de
l’exercice auquel Marguerite
Gérard se livre dans cette
série, où quelques coups de
pinceau posés d’un geste leste
et spontané matérialisent
l’aspect froissé des textiles.
On relève des effets
similaires dans le Portrait
présumé de Jean-Jacques
Lagrenée, notamment dans
le morceau de la veste,
peint à l’aide d’une matière
encore plus onctueuse
(ill. 9). L’artiste superpose
plusieurs nuances d’une
même couleur, en terminant
par le ton le plus clair pour
suggérer les contrastes
d’ombre et de lumière formés
par les plis très creusés
du vêtement (ill. 10).
ill. 10 :
à gauche : détail de l'ill. 7 (Le Valet d9auberge) ;
au centre : détail de l'ill. A (Le Marchand d'estampes) ;
à droite : détail de l'ill. 9 (Portrait présumé de Jean-Jacques Lagrenée).
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