Catalogue 32 - Flipbook - Page 40
109 • [BROCANTAGE] - HERMANN (Jean-Frédéric), MAIRIE DE STRASBOURG - Arrêté du
Maire de la Ville de Strasbourg, du 18 Thermidor an dix de la République française. Concernant
le brocantage. Strasbourg, Ph. Jac. Dannbach, 1802 ; 50 x 47 cm, 1 feuillet.
150 €
Arrêté du 6 août 1802, divisé en XIV articles : «Nul ne pourra exercer l’état de brocanteur, sans une permission spéciale du
Maire», etc. Sont imprimés à la suite de l’arrêté un Extrait de la Loi du 19 Brumaire an 6, relative à la surveillance du titre
et à la perception des droits de garantie des matières et ouvrages d’or et d’argent. Quelques rousseurs et brunissures. État B.
110 • [BRUCHE] - DIRECTOIRE DU DISTRICT DE STRASBOURG - Délibération du
Directoire du district de Strasbourg du 12 Thermidor, an second de la République française une
& indivisible. Strasbourg, Johann Heinrich Heitz, 1794 ; 43 x 36 cm, 1 feuillet.
150 €
Placard bilingue. «Les Administrateurs du Directoire du District de Strasbourg, informés qu’il se commet des abus nombreux
relativement à la police du canal de la Bruche, soit de la part des éclusiers, soit de celle des bateliers & pêcheurs (…) arrêtent
ce qui suit : I. Il est défendu sous les peines les plus sévères de détourner les eaux du canal & de la rivière de la Bruche, pour
servir à l’arrosement (sic) des prés, à moins d’une permission expresse à accorder par le Directoire du District, etc». Papier bruni,
traces de restauration. État B.
111 • [CALENDRIER RÉPUBLICAIN] - DÉPARTEMENT DE POLICE DE LA MUNICIPALITÉ
DE STRASBOURG - (…) Une Nation régénérée doit vouer au mépris son ancienne manière
d’exister. Strasbourg, s.e., 1793 ; 35 x 22 cm, 1 feuillet.
120 €
Placard bilingue. «La Convention Nationale, en décrétant que la nouvelle Ère des Français comptera de la formation de la
République, a eu sans doute en vue d’effacer de leur souvenir les temps antérieurs consacré au despotisme et à la superstition (…)
c’est par la réforme du Calendrier, que nous apprendrons à ouvrir les yeux sur nombre de préjugés que notre asservissement nous
a fait respecter (…) hâtez-vous donc, Citoyen, de répondre à l’injonction que vous fait le Corps Municipal en fournissant à la
maison commune les calendriers de l’ancienne Ère pour l’année 1794, ainsi que ceux de la nouvelle, que vous auriez achetés,
portant les rapports de l’ancienne, pour y être supprimés». Restauration au pli. État B.
112 • [CARTES À JOUER] - COMMISSION MUNICIPALE DE LA COMMUNE DE
STRASBOURG - Délibération de la Commission municipale de la commune de Strasbourg,
séance publique du second Frimaire de l’an second de la République Française, une et indivisible.
Strasbourg, PH. J. Dannbach, 1793 ; 43,5 x 35,5 cm, 1 feuillet.
400 €
Placard bilingue. «La Commission municipale enjoint à tous les Citoyens de cette Commune possesseurs de cartes à signes royaux,
notamment aux cartiers, de livrer ses cartes dans les vingt-quatre heures à compter du moment de l’affiche des présentes (…)
pour être brûlées publiquement, et ce sous peine contre ceux qui seront trouvés en contravention d’être regardés comme suspects et
punis comme tels. etc». Affiché à Strasbourg le 4 Frimaire (le 24 novembre 1793), soit un mois et deux jour après la publication
du décret de la Convention du 1er brumaire an II (22 octobre 1793) qui interdisait notamment les « signes de royauté et de
féodalité » : les artisans cartiers devaient effacer sur leurs matrices tous les vieux symboles de l’ancien régime : sceptres, globes
crucifères, couronnes, fleurs de lys, et les remplacer par d’autres, plus conformes aux idéaux révolutionnaires : bonnets phrygiens,
chapeaux à plumes, et symboles agricoles : pommes, glands ou lauriers… Plis brunis, mouillures en tête et en pied, sans atteinte
au texte. État C.
40