LMi-MAG22 juin - Flipbook - Page 3
ÉDITO
JO : des entreprises sous haute tension
a tenue des JO 2024 à Paris a amené bon
nombre d’organisations privées et publiques
à renforcer leur cybersécurité et leur résilience. Une grande banque, un hôpital à
Neuilly et un opérateur de transport ont,
par exemple, revu leurs capacités de sauvegarde pour
accélérer leur restauration en cas d’attaque. Mikko
Hyppönen, chief research officer chez WithSecure et
autorité reconnue dans le domaine de la cybersécurité,
nous confiait en mai dernier à Helsinski que personne
n’avait la certitude que ce grand événement sportif
serait la cible d’une cyberattaque. « La toute première
attaque de logiciels malveillants contre des Jeux olympiques remonte à 1993, en Norvège. Et la plus grande
jamais constatée date de 2018 en Corée du Sud, celle-ci
avait un motif politique et était liée à une activité gouvernementale. Il est donc logique d’investir dans la
sécurité des Jeux, car il s’agit d’une cible très visible »,
nous expliquait-il. Les entreprises ne sont pas en reste,
car - même si elles ne participent pas directement aux
JO – les attaques par phishing et les menaces en ligne
vont se multiplier pour piéger les salariés et apeurer les
spectateurs munis de billets.
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Serge Leblal
Directeur des rédactions
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