LMi-MAG22 juin - Flipbook - Page 24
Système d’information
© sergio kumer - Pexels
RETOUR D’EXPÉRIENCE
toring permettant de surveiller les différents outils
impliqués et les multiples interconnexions est mise en
œuvre.
Seconde étape clef en matière d’ouverture des services :
le lancement du portail dédié aux volontaires. « Une application clef pour nous, indique le responsable IT de
Paris 2024. Nous avions beaucoup appris précédemment
en matière de gestion des incidents et avoir déployé un
modèle opérationnel de support s’est avéré essentiel :
dans une architecture cloud et basée sur des API, la capacité à enquêter sur les incidents est indispensable. »
Surtout que, durant les compétitions, le SLA sera limité
à cinq minutes.
Pour PwC, une des principales leçons de la construction
de ce SI complexe réside justement dans le rôle central
joué par le monitoring de bout en bout. « Mesurer ce qui
se passe d’un bout à l’autre de la chaîne permet à la fois
d’accélérer les phases de développement, en simplifiant le
débogage, et de gagner en efficacité dans la résolution des
incidents en production », indique Ivan Frain.
2024 en octobre. Ce site, situé dans la banlieue nord de
Paris et qui comprend un plateau de 610 m², va mobiliser
plusieurs centaines de personnes en 24/7 pour assurer
le bon fonctionnement des infrastructures IT durant
l’événement. « Seules certaines applications sont testées
en grandeur nature », souligne David Pillant. C’est par
exemple le cas de la gestion des résultats et de celle des
accréditations, mises à l’épreuve sur une vraie compétition, un triathlon.
La DSI du comité d’organisation prévoit toutefois d’aller
plus loin, en mettant le système d’information réellement sous tension. « En mars et mai, au cours de deux
semaines, nous allons mettre le chaos dans notre système d’information et dans nos interconnexions », indique David Pillant. Ces stress tests visent aussi à mettre
à l’épreuve l’organisation qui sera alors dans sa configuration complète, prête pour accueillir les compétitions.
Pour le responsable des architectures IT, ce sera aussi
l’occasion de vérifier que toutes les interdépendances
entre systèmes ont bien été anticipées et de valider la
résilience de la structure d’ensemble. Sachant que si le
SI des JO est centré sur le cloud, chaque épreuve repose
sur des infrastructures autonomes. « Une compétition est
en soi un système d’information. Par exemple, un score
doit être affiché aux journalistes en tribune en moins de
200 ms, ce qui serait impossible avec une architecture
100% cloud. Sur le plan IT, chaque site olympique est donc
complètement autonome, même si l’ensemble des données est consolidé sur le cloud », détaille David Pillant.
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Tester certaines applications
sur de vraies compétitions
La période actuelle est consacrée aux tests des applications au sein du Technology Operation Center, un
centre de gestion des opérations IT inauguré par Paris
24 / juin / juillet / août 2024
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