LMi-MAG22 juin - Flipbook - Page 23
© Siarhei Nester - Pexels
de gestion des équipements, d’autre part », explique
David Pillant, le responsable des architectures IT de
Paris 2024, qui s’exprimait récemment dans le cadre du
salon API Days.
Et les chiffres livrés par le responsable donnent une idée
de l’échelle de ces déploiements, nécessaires à la bonne
tenue de plus de 200 compétitions : 12 000 écrans à
déployer, 384 000 km de fibre optique, 13 000 PC et
7 000 hotspots WiFi, au service des athlètes, des quelque
6 000 collaborateurs de l’organisation, des 45 000 volontaires et bien sûr du public. « Avant la fin mars, nous devons avoir déployé 206 applications, qui seront utilisées
par environ 10 millions de personnes au total », résume
David Pillant.
L’histoire de la construction des SI des Jeux 2024 a
démarré voici plus de trois ans, via une étude visant
à cartographier les applications nécessaires dans tous
les domaines. Et ceux-ci sont extrêmement variés, et
s’étendent à la réservation de taxis ou à la gestion de
moyens médicaux. « Et il faut
interconnecter l’ensemble et
PRÉVISION DE LA
DEMANDE – SCM
s’assurer des communications avec des systèmes tiers,
Cahier des charges
comme Météo France ou
les agences gouvernementales », ajoute le responsable
des architectures.
tinyurl.com/manag-scm
ux Jeux olympiques, la première
chose que regarde un athlète en
franchissant la ligne d’arrivée,
c’est un écran. Ce simple
constat illustre l’importance
des systèmes d’information
dans l’organisation des Jeux
olympiques et paralympiques,
qui se tiendront à Paris respectivement du 26 juillet
au 11 août et du 28 août au 8 septembre prochains.
Pour le comité d’organisation Paris 2024, c’est tout
une architecture IT qu’il a fallu bâtir en quelques
mois. « L’équipe en charge de la technologie a deux
missions principales : opérer toutes les infrastructures
supportant les systèmes d’information des Jeux, utilisés
avant et pendant les compétitions, d’une part ; et
fournir les applications permettant le fonctionnement
du comité olympique, en matière de RH, de finance ou
A
Pour l’accompagner dans
cette construction, le comité
d’organisation a fait appel à PwC, qui s’est attelé à préciser les standards du futur SI, basé sur une stratégie
cloud-first (avec Atos jouant le rôle de tiers de confiance
pour Alibaba, sponsor officiel du Comité international
olympique). Ces standards couvrent de multiples aspects, comme la gestion des API, la gestion des accès et
identités, le monitoring, les tableaux de bord FinOps ou
encore la taxonomie des ressources. « A J-900, tous ces
standards étaient définis », assure Ivan Frain, directeur
transformation cloud de PwC France et Maghreb.
Lancement du portail dédié aux volontaires
Ces fondations posées, le comité d’organisation peut
ouvrir son premier service, la billetterie. « Le premier
sujet que nous avons dû traiter a été d’établir une vue
globale des transactions sur le système d’information,
afin d’être en mesure d’envoyer les tickets de support »,
explique David Pillant. Une v1 du système de moni
23