LMi-MAG 5 Dec 2020 - Flipbook - Page 61
LES DESSOUS DES COÛTS
DES CLOUDS AWS, AZURE
ET GOOGLE
ring qui peut rapidement détecter des
Le surprovisionnement de services d’inArticle
événements anormaux. Tristan Morel
frastructure, comme le fait de conserver
L’Horset se souvient avoir travaillé avec
des VM actives même quand elles sont
un client qui était perplexe devant une
inutilisées, ou de laisser des environhausse inexplicable de sa consommation
nements hors production disponibles
cloud. « L’infrastructure fonctionnait très
quand ils sont inactifs, reste valable dans
bien, mais l’un des développeurs avait
le cloud, comme le souligne John Yeoh,
cutt.ly/aws-azure
augmenté plusieurs ressources cloud
vice-président global de la recherche pour
pour faire du minage de bitcoins », raconte-t-il. C’est
la Cloud Security Alliance, une organisation non lucrative
seulement après que la solution de monitoring de l’orqui promeut de bonnes pratiques de sécurité pour le
ganisation a alerté l’IT sur cette consommation anormale
cloud. Avant de basculer vers le cloud, les entreprises
que le problème a été découvert et résolu. « Surveiller
bâtissaient et maintenaient ces ressources en interne,
les événements liés à la consommation est devenu très
aussi les économies sur le capital et la maintenance opéimportant dans la gestion du cloud, et cela doit être fait
rationnelle pouvaient être immédiatement constatées.
en temps réel pour éviter d’avoir de grosses surprises »,
« Mais l’efficacité opérationnelle peut toujours être optisouligne Tristan Morel L’Horset.
misée en utilisant l’auto-scaling et la nature on-demand
du cloud », ajoute John Yeoh.
2. Rester vigilant
Une des meilleures façons de contrôler les dépenses
cloud est de surveiller de près les charges de travail et les
applications, en faisant des ajustements basés à la fois
sur les besoins actuels et prévus. « Pour pleinement optimiser les dépenses cloud, il vous faut une vision sur toute
l’activité cloud de votre organisation, de façon à prendre
les bonnes décisions pour optimiser cette activité »,
conseille Brian DeMeulle, directeur exécutif chargé
de l’architecture et de l’infrastructure à l’université de
Californie à San Diego.
Les outils et services automatisés pour la gestion et la
supervision du cloud sont essentiels pour détecter de
potentiels gaspillages. Brian DeMeulle indique que son
organisation s’appuie sur une plateforme de gestion
multicloud ainsi que sur un prestataire pour gérer les
opérations financières liées au cloud. Cela lui permet
de donner aux équipes IT et financières une visibilité
complète sur l’utilisation du cloud par l’université, mais
aussi de fournir des recommandations personnalisées
indiquant quand et comment faire des changements
pour optimiser les coûts. « Avec la bonne combinaison
de solutions et le support d’un partenaire, les organisations peuvent rapidement gagner le contrôle de leurs
dépenses cloud », promet Brian DeMeulle.
Jimmy Pham recommande de passer régulièrement en
revue les aspects financiers et les projets de développement. « Cela s’appuie à la fois sur des revues manuelles
récurrentes et des rapports automatisés, alertes et seuils
de déclenchement définis avec soin, afin de fournir des
données pertinentes et précises, qui permettent d’agir
vite et de façon décisive », explique-t-il. Cette vigilance
constante implique aussi d’utiliser un outil de monito-
3. Éviter de se précipiter
Une approche bien construite de l’adoption du cloud
offre généralement la meilleure valeur à long terme.
Déplacer des services de l’entreprise dans le cloud sur
un coup de tête ou en réaction à un événement externe
conduit fréquemment à du gaspillage sur la durée.
La pandémie de Covid-19 a par exemple créé une ruée
vers le cloud que certaines entreprises commencent à regretter. Alors que le télétravail et les environnements de
formation se sont imposés, les entreprises ont commencé
à migrer des services essentiels dans le cloud en l’ayant
peu ou pas planifié. « À première vue, par nécessité, cela
a pu sembler plus rapide de simplement basculer des services vers le cloud public ou d’en déployer de nouveaux »,
observe Brian DeMeulle. [Lire l’intégralité de l’article sur
lemondeinformatique.fr]
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