LMi MAG 10 Nov 2021 - Flipbook - Page 21
KAP : La sécurité des données repose sur des fondamentaux bien
identifiés. Le cryptage et le contrôle des accès sont les principaux.
Ma responsabilité est donc d’abord de développer cette culture de
vigilance au sein de l’entreprise, d’en faire accepter les contraintes et
de veiller à l’application des règles.
© DR
Quelles sont vos leviers pour délivrer
cette partition au DAF ?
L’indépendance de la DSI,
qui rapporte directement au Président,
est à la base d’une relation créatrice
de valeur avec la fonction finance.
Dans cette mission, je m’appuie beaucoup sur le responsable sécurité,
à l’initiative des audits et des chantiers de renforcement de notre protection collective. L’idée n’est pas de créer une forteresse déconnectée
des réalités de la vie des métiers mais bien de bâtir une communauté
plus sereine dans l’usage de l’information.
Ainsi, pour en revenir à la relation privilégiée avec le DAF, la DSI que je
suis s’est astreinte à apprendre le langage de la fonction finance. Avec
mon équipe, nous savons identifier les moments où la DAF va être
réceptive à nos initiatives. Et les moments où elle aura besoin de toute
sa bande passante pour accomplir un pic de traitement. Par exemple,
nous ralentissons les projets communs en période de clôture.
Le développement de l’intelligence artificielle, qui améliore la précision
et l’anticipation de l’information, l’accélération de processus comme
le recouvrement ou les aspects juridiques soulevés par le stockage
des données sont aussi des sujets d’actualité dans la collaboration
DAF-DSI.
À quoi reconnaît-on une entreprise où le DAF
et le DSI collaborent efficacement ?
KAP : Il y a tout d’abord un aspect d’organisation fondamental : le DSI
ne rapporte pas au DAF. L’indépendance technique et fonctionnelle
de la DSI est une condition pour que la collaboration soit créatrice
de valeur.
PROFIL LINKEDIN
cutt.ly/linkedin-Aflah-Perre
Kadija Aflah-Perre, IT Business Partner
Sage France/Maroc/Belgique.
Figure d’expérience dans le domaine de l’IT, Kadija Aflah-Perre
a commencé sa carrière chez Sun Microsystems en tant que
DBA puis Chef de projet IT EMEA. Elle rejoint ensuite Oracle en
tant que Global Senior Program Manager puis Program Director.
Lors de son parcours, Kadija s’est occupé de la gestion
et de la coordination de différents projets stratégiques autour
de la transition d’activités opérationnelles et de transformation
des services IT, supportant la stratégie de l’entreprise.
Ensuite, je l’ai déjà évoqué, les enjeux sont parfaitement partagés. Nous
savons prioriser la production des indicateurs clés de l’entreprise en
période de clôture. Comme le DAF connaît parfaitement nos contraintes
techniques et la feuille de route de nos déploiements à venir.
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Dans le cas de Sage, la complicité qui me lie à la Directrice Financière
relève enfin d’une forme de connivence par rapport aux ressorts stratégiques de l’entreprise. Nous sommes toutes les deux très orientées
business, capables de porter ensemble avec énormément de conviction
des projets auxquels nous croyons.
En fait, je crois sincèrement, en raison de l’importance du binôme DSI/
DAF, qu’une entreprise où la collaboration entre eux est efficace est
tout simplement une entreprise qui va bien.
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