FABIENNE VERDIER SARADAR BROCHURE 80pages+couv.BAT - Flipbook - Page 19
Il y a une quinzaine d’années, j’ai découvert
le livre de Fabienne Verdier, Passagère du
silence, qui raconte les dix années d’initiation
et d’études que l’artiste a passées en Chine
dans les années 1980.
Passionnée par l’itinéraire et la personnalité
de l’artiste tels qu’ils ressortent de ce livre,
je commence alors à me renseigner sur
le travail de Fabienne Verdier, les galeries qui
l’exposent, les publications qui la concernent…
Je me rends à une exposition personnelle
de l’artiste à Paris. Cette première rencontre
avec l’œuvre de Fabienne Verdier me percute
et me marque profondément. Chaque tableau
dégage une puissance, une énergie vitale,
une densité telles que j’en reste le souffle coupé.
Chaque œuvre m’interpelle.
En 2011, je franchis le pas et j’achète mon
premier « Verdier » à la galerie Alice Pauli,
à Lausanne.
Quelques mois plus tard, je rencontre
Fabienne Verdier et son mari Ghislain
Baizeau pour la commande d’un magnifique
polyptyque : Qing.
En douze ans et une quinzaine de tableaux,
je suis parvenue à constituer une
véritable rétrospective du travail de l’artiste,
conclue par la dernière acquisition, en 2022,
d’une œuvre de la série des Rainbow
Paintings, réalisée pour la grande exposition
en écho au Retable d’Issenheim de Grünewald,
au musée Unterlinden de Colmar.
Je suis heureuse de partager ma passion pour
le travail de Fabienne Verdier.
Pour la rétrospective « Sur les terres de Cézanne »
organisée par le musée Granet d’Aix-enProvence, en 2019, Marina et moi avons prêté
volontiers plusieurs œuvres. Et c’est dans
cette exposition que j’ai acquis la grande
Montagne Sainte-Victoire depuis le plateau
de Bibémus de 2018, peinte par l’artiste sur
le motif dans l’atelier nomade qu’elle avait
installé face au sujet fétiche du maître d’Aix.
C’est cependant la première fois que
la majeure partie de cette collection est
exposée, à l’invitation de Jean-Charles Cazes,
au Château Lynch-Bages, et grâce à
Jean Frémon, de la Galerie Lelong & Co.
Marielle Saradar
Une évidence s’impose à moi, un projet que
je partage avec mon épouse Marina : essayer
d’acquérir une œuvre emblématique de
chaque période de création de l’artiste, pour
avoir un corpus représentatif du travail et
des recherches de Fabienne Verdier depuis
plus de quarante ans.
Au fil des années, je me rends à toutes
les expositions de galeries ou de musées, quel
que soit le lieu où elles se tiennent, à Paris,
à Singapour, à Hong Kong, à Lausanne,
à Munich, à Londres, à Aix-en-Provence…
J’y acquiers des œuvres phares. Et également
dans les foires, la FIAC, Art Basel, etc.
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