EXAMPLE PAGE-MAGAZINE - Dunkziine - Flipbook - Page 114
MUSIQUE
« I was bred by some shooters, à son of a gun »
(J’ai été élevé par des tireurs, un vrai dur à cuire)
« Twenty cousins deep before the fame, this ain't an entourage » - Home Team
(20 cousins enterrés avant ma célébrité, difficile de parler d’un entourage)
« Top three, I'm number 0, I can't be one or two » - The Juice
« Name a n**** that’s hooping with realer ties
Wait, hold it, I only know one, that’s Demar
DeRozan » - Right One
(Nomme un joueur qui a des liens plus forts (que
moi) avec ses origines, attends, j’en
connais qu’un seul, Demar DeRozan)
Désormais célèbre et multi-millionnaire depuis plusieurs
années, l’homme n’en oublie donc
pas ses origines et maintient un lien fort avec Oakland qui
l’a forgé et n’hésite pas à rendre
hommage à un autre joueur attaché à ses origines.
« I was the chosen one, town shit, I’m the golden
sun
8 figures at 24 feel like I’m Kobe baby »
(J’étais l’élu de ma ville, je suis le golden sun (jeu
de mot avec Golden State et Golden
son/fils en or Dame étant natif d’Oakland))
Après cette dédicace au nouveau joueur des Bulls on ne
peut s’empêcher de citer quelques
références hommage à Kobe présentes dans le son
éponyme tout comme dans le reste de
l’album.
« Still remember where I was standing after the
three-peat
The Closest thing to MJ, and no I ain’t talking
Thriller » - Kobe
“ Je me souviens encore où j'étais lors du threepeat (Lakers 2000-2001-2002)
Le plus proche de MJ (Kobe), et non je ne parle de
celui de Thriller (Michael Jackson)
Sur son précédent album, Dame DOLLA s’essayait à diverses ambiances et nous offrait un projet typique dans le genre
playlist avec des sons différents pour plaire au plus du monde, de titres purement kick à titres plus estivaux. Dans ce
nouveau projet, Dame propose une ligne directrice moins fourre-tout et donc bien plus précise. Comme mentionné
plus haut, l’attachement à Oakland et ses origines qui font Lillard, sont les deux thèmes principaux. La majorité des
sons convergent dans ce son et le rappeur nous offre donc un projet bien plus personnel que le précédent ce qui est très
appréciable. De plus, si l’absence de diverses ambiances pourraient donner un aspect redondant, l’artiste semble mûrir
et les choix de productions ainsi que la présence d’artistes chargés des refrains comme Bxlst ou Jane Handcock donne
une impression de projet plus travaillé dans les sonorités.
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