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MUSIQUE
On se retrouve pour ce numéro de septembre avec la review d’album d’un artiste que les
fans de baskets connaissent encore plus que les amateurs de rap.
PAR JOSEPH BOYER
CRÉDITS PHOTOS © GOOGLE IMAGES /
PETER BUCKS
À défaut d’en avoir remporté côté
basket dans l’Oregon, il vient de sortir
12 titres via son dernier album et il se
murmure que Kanye aurait évité de
sortir Donda le même jour par crainte
de finir comme OKC. Vous l’aurez
compris on parle bien de Damian
Lillard, l’homme capable de lâcher des
bombes aussi bien sur le parquet qu’au
micro et ce mieux que personne.
La superstar de « jusqu’ à présent »
Portland (l’Oregon en sueur ?) vient
donc de sortir le 20 août son 4e album
Different On Levels The Lord Allows,
deux ans après Big D.O.L.L.A que nous Concernant les nouveaux noms on trouve
avions présenté par le passé ici.
une apparition de la légende Q-Tip et la
présence sur plusieurs titres de Blxst et
Different On Levels The Lord Allows, Jane Handcock, le premier est davantage
Le titre de l’album est tout simplement connu mais quoi qu’il en soit tous deux
le sens derrière l’acronyme D.O.L.L.A apportent énormément sur ce projet.
du rappeur qui n’a donc rien à voir avec Ils sont présents sur deux des sons les
l’appât du dollar, un foreshadowing qui plus réussis et d’ailleurs les deux seuls
titres à avoir été clippés, l’intro The Juice
plairait à Oda.
et We The Ones.
Côté cover exit les grosses voitures du
précédent album, Dame prend de la
hauteur, son visage affiché dans le ciel
qui donne le ton d’un album porté sur
le symbolisme et l’hommage aussi bien
à ses origines, qu’à son idole Kobe,
le single hommage sorti en 2020 est
d’ailleurs présent sur l’album.
Comme mentionné, l’un des thèmes
principaux de l’album est la fierté de
ses origines. Dame revient de loin,
d’un environnement plus qu’hostile
dans les quartiers pauvres d’Oakland.
Dans ce contexte violent et peu
propice à la réussite, Lillard a connu
des pertes
et réalisé de nombreux sacrifices pour
arriver à ses succès d’aujourd’hui. Face
à ces éléments, le rappeur montre une
confiance et une foi inébranlable qui
se ressent dès le titre de l’album.
Pour conclure sur ce projet, voici
encore un album satisfaisant de la
part du Dame qui semble gagner en
qualité et maintient donc au large ses
concurrents au titre de meilleur
joueur-rappeur. Si Dunkiin était
Adam « Dumbledore » Silver on
donnerait 3/4 victoires d’avances
à la maison Portland, de quoi
potentiellement repousser un temps
les détraqueurs de la trade machine.
Plus efficace que Cody Zeller comme
nouveau renfort en tout cas.
Passons désormais aux featurings,
Dame
DOLLA est toujours
accompagné de ses proches dont
Derrick Milano, on retrouve également
Lil Wayne et Mozzy pour les plus gros
noms tous deux déjà présent sur le
précédent album et qui possèdent un
fort attachement à leur ville comme
Dame à Oakland.
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