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|HISTORY
EVEN THOUGH THIS
IMMIGRATION CENTRE IS
LOCATED IN PORT LOUIS,
WE CHOSE TO TALK ABOUT
IT IN A NEW PARAGRAPH
BECAUSE THIS PLACE, LISTED
AS A UNESCO WORLD
HERITAGE SITE, DESERVES
TO BE EXPLORED. HERE, AT
AAPRAVASI GHAT, WITHIN
76 YEARS, AROUND 400 000
INDENTURED INDIAN
WORKERS, OR “COOLIES”,
CAME TO REMEDY THE LACK
OF MANUAL LABOUR OUT
IN THE SUGAR CANE FIELDS,
FOLLOWING THE ABOLITION
OF SLAVERY IN 1835.
La Citadelle, Port Louis
1.
IN 1731, PORT LOUIS SUCCEEDED
MAHÉBOURG AS THE CAPITAL OF
MAURITIUS AND CHIEF TOWN FOR
THE FRENCH ADMINISTRATION.
BUT IT WAS ONLY A FEW
YEARS LATER, UNDER THE
LEADERSHIP OF GOVERNOR
BERTRAND-FRANÇOIS MAHÉ
DE LABOURDONNAIS, THAT
THE CITY REALLY STARTED TO
DEVELOP AND BECOME A NOTTO-BE-MISSED STOPOVER ON THE
ROUTE TO INDIA.
A harbour, roads, docks and
warehouses were built to make it
a business district and residential
areas were established all around.
In this favourable environment
for trade, Labourdonnais also
launched the sugar industry,
which was the island’s main
commercial activity, and today
it still is one of the pillars of the
Mauritian economy.
Overlooking the city where
it’s good to get lost, we find
Fort Adélaïde. More commonly
known as “Citadelle”, it was built
in 1840 under British rule to
guard against any possible enemy
invasion. The risks of revolt among
the local population were not
PORT LOUIS
to be castoff either as the social
tensions could be felt during the
island’s passage into British hands.
A visit to Port Louis isn’t
complete without a stop at
Champ de Mars, built in 1812, it
is the oldest racecourse in the
Southern Hemisphere and the
second oldest in the world. In
1968, the racecourse hosted
the proclamation of Mauritian
independence ceremony and host
every year, as from March, the
equestrian season. A sport that
Mauritians love.
PORT LOUIS
En 1731, Port Louis succède à
Mahébourg en tant que capitale
de Maurice et chef-lieu de
l’administration française. Mais
ce n’est que quelques années
plus tard, sous l’impulsion du
gouverneur Bertrand-François Mahé
de Labourdonnais, que la ville se
développe véritablement et s’impose
comme une escale incontournable
sur la route des Indes. Un port, des
routes, des docks, des entrepôts
y sont construits pour en faire un
quartier des affaires et des quartiers
résidentiels s’implantent tout autour.
Dans cet environnement propice
au commerce, Labourdonnais
lance également l’industrie sucrière
qui devient l’activité commerciale
principale de l’île et qui compte
toujours aujourd’hui parmi les
piliers de l’économie mauricienne.
This system of indentured
labour – contract work –
was also called the Great
Experiment as it was the
British empire’s first attempt
for this practice. Given its
success on our territory,
other colonies decided to
adopt it, which marked the
start of the migration of
nearly 2 million indentured
labourers worldwide. The
museum and its remnants
are an important reminder
of the waves of migration
that transformed the
demographic profile of
the island.
Dominant cette ville où il fait bon
se perdre, se dresse le fort Adélaïde.
Plus communément appelé la
« Citadelle », il est érigé en 1840 sous
le règne britannique pour parer à
d’éventuelles invasions ennemies.
Les risques de révolte parmi la
population locale ne sont pas non
plus à écarter, puisque lors du
passage de l’île aux mains anglaises,
les tensions sociales sont palpables.
Une visite à Port Louis serait
incomplète sans un détour au
Champ de Mars, le plus vieil
hippodrome de l’hémisphère Sud
et deuxième plus vieux au monde,
construit en 1812. Il accueille en
1968 la cérémonie de proclamation
de l’indépendance de Maurice et
chaque année, à partir du mois de
mars, la saison hippique. Un sport
dont raffolent les Mauriciens.
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| HERITAGE RESORTS STORIES
HERITAGE RESORTS STORIES |
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2.
Aapravasi
Ghat
L’AAPRAVASI GHAT
Si ce centre d’immigration
se situe à Port Louis, nous
choisissons d’en parler dans
un nouveau paragraphe
parce que ce lieu, classé
au patrimoine mondial de
l’Unesco, mérite qu’on s’y
épanche. C’est à l’Aapravasi
Ghat qu’ont débarqué, en
l’espace de 76 ans, quelque
400 000 travailleurs engagés
indiens, ou « coolies », venus
pallier le manque de maind’œuvre dans les champs de
canne, à la suite de l’abolition
de l’esclavage en 1835. Ce
système d’engagisme – travail
sous contrat – est une première
expérience de l’empire
britannique. Devant le succès
qu’on lui attribue sur notre
territoire, d’autres colonies
décideront de l’adopter, ce qui
amorcera la migration de près
de 2 millions de travailleurs
engagés mondialement. Le
musée et les vestiges qui s’y
trouvent constituent ainsi un
lieu de mémoire important
des vagues de migrations qui
métamorphoseront le profil
démographique de l’île.