Numéro 02 LexMag - Magazine - Page 49
Sarah Hanffou
Le métier d'avocat c'est aussi une
" partie de ping-pong. Une nécessité
de sans cesse s'adapter.
"
enfin moi je me l’explique comme cela, c’est
que j’ai géré ma carrière de sportive de haut
niveau comme un entrepreneur. J’ai créé mon
équipe autour de moi. J’ai mis en place des KPI,
j’ai utilisé l’IA. J’ai pivoté.
Lorsque je me suis installée, j’ai tout de suite
mis en place des objectifs SMART, des KPI,
des dashboard. Je les ai évalués, modifiés, et je
pivote quand il le faut. Je n’ai aucun problème
avec l’échec ; je sais que cela fait partie du
chemin (même si je n’aime pas cela :)).
D’ailleurs à quatre mois de la qualif, les
résultats n’étaient pas là et j’ai tout changé. J’ai
notamment pris une psychologue docteur en
neurosciences pour comprendre la manière
dont mon cerveau fonctionnait, comprendre
mes émotions, mieux les gérer et programmer
di昀昀éremment mon cerveau.
[S.J] C’est dingue parce que tu as une approche
un peu entrepreneuriale, en fait.
Tu gères ton activité comme une start-up.
[S.H] Oui, c’est vraiment cela. Même si j’ai
37 ans, bientôt 38 ans et que cela n’est pas
un miracle de me qualifier à cet âge-là, cela
est quand même plus surprenant quand
tu combines le sport de haut niveau avec la
profession d’avocat. La raison de ce résultat,
Je suis partie seule en compétition pendant
seize mois, très souvent trois semaines par
mois. J’ai financé les compétitions en faisant
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