Numéro 02 LexMag - Magazine - Page 15
Albert Naud et l'œuvre inachevée : "je suis avocat, un métier formidable, je veux dire terri昀椀ant"
Notes
[1] A. Naud, Les défendre
tous, Robert Laffon, 1973
[2] Fidèle à la Charente,
il rassembla dans son livre
Peau d’orange ou l’école
du soir, des récits sur sa
jeunesse et l’après-guerre
à Angoulême, Grasset, 1951
[3] Ville dont il sera fait
citoyen d’honneur
[4] Présidé et créé en 1926
par H. de Kerilis, dont il
sera par la suite l’avocat,
le Centre de propagande
des républicains nationaux
est une organisation
politique française de
la droite modérée qui
donnait aux formations
de la droite parlementaire
un soutien tactique et
logistique pour les élections
entre les deux guerres.
[5] Celui-ci lui a légué
sa robe et sa bibliothèque.
[6] H. Leclerc, La parole et
l’action, Fayard, 2017, p. 76.
[7] Le Populaire,
22 mars 1933 p. 1 et 2.
[8] Il l’est notamment
en même temps que
J. Baraduc et G. Izard.
L’Echos de Paris,
11 juillet 1934
[9] Le Matin,
13 novembre 1937, p. 2.
[10] L’Ouest Éclair,
22 décembre 1937, p. 1.
[11] L. Rheims in La
Conférence des avocats de
Paris, une école d’éloquence.
Deux siècles de discours
de Louis XVI à nos jours,
ss la dir. de Y. Ozanam
et S. Lataste, Ordre des
avocats de Paris, 2010
[12] H. Leclerc, La parole
et l’action, Fayard, 2017, p.
[13] Il est arrêté avec
d’autres avocats, dont
Weill-Curiel et Nordmann.
L’Ouest-Eclair 24 janv. 1941
p. 1
Grâce à A. Naud qui plaide
ses actions menées avant
sa capture et sa trahison,
elle béné昀椀cie d’une grâce
de V. Auriol.
[14] Le premier réseau,
Temple de la Résistance,
avait été fondé par
Me P. Weill-Curiel envoyé
en mission en France.
Le second, Brutus,
comptera parmi ses
membres L.-M. Nordmann
qui sera exécuté et
R. Lacoste outre R.-G.
Etienne et A. Mitterand.
V. Le Monde 19 oct. 1949
[25] Avocat à Bordeaux,
sous l’occupation, il dirige
l’institut aux questions
juives et sera à la tête de
la chaire de l’histoire du
judaïsme à la Sorbonne,
créée par P. Laval.
Condamné par la Cour de
justice de la Seine en déc.
1948 à 20 ans de prison,
il évite les travaux forcés
et sera libéré après 7 ans,
amnistié par Vincent Auriol.
[15] H. Leclerc, La parole
et l’action, op.cit., p. 129
[26] Ancien ministre
de l’Intérieur dans les
gouvernements Pétain
et Laval
[16] Ibidem
[17] A. Naud, Les défendre
tous, op. cit..
[27] Le Monde, 19 mai 1955
[18] Le Monde, 10 juin 1969
[28] L.— F. Céline, Lettres
à son avocat. 118 lettres
inédites à Maître Albert
Naud, Paris, la Flûte de Pan,
1984
[19] Dont l’accès au
dossier, l’interrogatoire
des témoins.
[20] Déclaration
de Me Naud et Baraduc
du 30 oct. 1945 aux agences
de presse étrangères, cité
par Jean-Galtier Boissière,
Journal 1940-1950, quai
Voltaire, 1992, p. 522
[29] L.— F. Céline, Lettres
à son avocat. 118 lettres
inédites à Maître Albert
Naud, op. cit. n° 43
[30] A. Naud, Les défendre
tous, op. cit..
[21] A. Naud, Pourquoi je n’ai
pas défendu Pierre Laval,
Librairie Arthème Fayard,
1948
[31] Il a été avec André
Cayatte co-scénariste
du 昀椀lm Mourir d’aimer qui
s’inspira de cette tragédie.
[22] A. Naud, Pourquoi
je n’ai pas défendu Pierre
Laval, op. cit..
[32] J.-M. Théolleyre, in le
Monde 22 févr. 1977. Il jouera
le rôle d’un avocat qui doit
sauver son client de la peine
capitale dans le 昀椀lm La Vie,
l’amour et la mort de Claude
Lelouch en 1968
[23] A. Naud, Pourquoi je n’ai
pas défendu Pierre Laval,
op. cit..
[24] Condamné à mort le
7 janv. 1949, sa peine est
commuée en 20 ans de
travaux forcés.
[34] Il a été élu membre
du Conseil de l’Ordre des
avocats en 1956. Il a été
15
réélu en 1957 et 1958.
En revanche, il sera
candidat par deux fois
sans succès à l’Académie
française, en 1968 et en
1975-1976, il est Chevalier
de la Légion d’honneur.
[35] À écouter, Albert Naud :
« Imaginons une peine de
mort exécutée… Croyezmoi, le remord de l’avocat
commence là, Les nuits de
France Culture, Podcast ;
J. Chancel, Albert Naud,
avocat – 1974 – Radioscopie,
Youtube, Podcast ; Au cœur
de l’histoire — Albert Naud
et le procès de Pierre Laval,
Europe 1, Podcast.
[36] A. Naud, Tu ne tueras
pas, Morgan, 1959.
[37] J.-M. Théolleyre,
Le Monde 11 janvier 1960.
[38] Terme utilisé après
une expérience menée en
concours avec le ministère
de la Justice dans laquelle
il avait fait rejuger une
affaire criminelle par cinq
cours d’assises différentes.
Dans quatre de ces cours,
l’accusé avait échappé
à la peine capitale suite
à la reconnaissance de
circonstances atténuantes.
[39] Cité par E. Pierrat,
in Quand les avocats font
l’histoire, de l’antiquité à nos
jours, Albin Michel, 2022
p. 179.
[40] A. Naud, Pourquoi
je n’ai pas défendu Pierre
Laval, op. cit..
[41] H. Leclerc, La parole
et l’action, op.cit., p. 134.